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AG 2006 - Rapport Moral (4. Assemblées Générales)

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ASSEMBLEE GENERALE DU 7 JUIN 2006

RAPPORT MORAL


En ce début de 3è millénaire, nous sentons bien que nous vivons dans un monde en profonde mutation, et qu’il nous est parfois bien difficile d’anticiper, voire de maîtriser, les changements qu’il implique.
Dans l’environnement, certes modeste, de notre Ecole de Musique, les mutations sont elles aussi en route, même si cela ne saute pas toujours aux yeux. Ou aux oreilles !

Pourtant, ça bouge, peut-être plus qu’on ne l’imagine !

Au sein même de l’Ecole, un renouvellement important de l’équipe des professeurs s’est produit sur les 2 dernières années, apportant des manières nouvelles de travailler, des idées et des projets nouveaux : expérience de classe musicale unique, recrutement d’une dumiste à temps plein pour les interventions en milieu scolaire, renforcement du pôle vocal adulte, partenariats avec les hautbois d’Henri IV, avec le PLM etc…Une effervescence qui jusqu’à présent contribue à une image positive de l’Ecole, et à une stabilisation des effectifs d’élèves. Au cours de cette année, notre volonté a été de mieux faire connaître ces nouveautés au travers des articles de La Croche, pour que le bouche-à-oreille fonctionne.

Autant de signes d’ouverture de l’Ecole sur la ville, auxquels nous sommes particulièrement attachés. Dans la mesure de nos moyens, nous nous sommes efforcés d’apporter à l’Ecole notre support et notre aide pour que les prestations extérieures, ouvertes au public Eaubonnais, soient toujours une réussite. Cependant, il nous faut rester attentifs. Une Ecole de Musique, de surcroît une école agréée, est d’abord et avant tout un établissement d’enseignement, même si elle contribue à l’animation culturelle de la cité. C’est donc le projet éducatif qui compte. C’est pourquoi nous nous réjouissons qu’après tant d’années de discussions, le Conseil d’Etablissement puisse enfin voir le jour à la rentrée prochaine, et que parents, élèves et professeurs puissent y débattre des choix et des orientations proposées.

Ca bouge aussi au niveau de l’Etat. Les règles du jeu concernant l’enseignement spécialisé de la musique sont en train de changer. C’est dans ces moments là qu’il est essentiel d’appartenir à une Fédération, capable de nous informer des changements en gestation, de nous introduire auprès des instances décisionnaires. C’est grâce à la FNAPEC que nous avons pu être présents au sein du Comité de Pilotage pour l’élaboration du schéma directeur de l’enseignement musical du Val d’Oise. Les contacts sont désormais bien établis avec la Direction Culturelle du Conseil Général, et avec l’ADIAM : nous avons pu ainsi nouer des premiers contacts porteurs d’espoirs avec des associations de parents du département.

L’Union Régionale de la FNAPEC, à laquelle nous prenons une part active, avec son nouveau président, pourrait également apporter un plus dans les mois à venir, avec des projets concrets de partages de solutions et d’échanges entre associations, tels que bourse de manuels de formations, offres de sorties communes, site internet… L’avenir est aux réseaux; l’APEEMME est en train de construire le sien, pas à pas.

Notre fédération est cependant fragile, et manque de ressources financières et humaines. Seules les cotisations des parents membres peuvent lui garantir son indépendance. Il nous faudra être, l’an prochain, plus performants pour expliquer le rôle d’une association de parents, être plus persuasifs pour faire adhérer un plus grand nombre de parents, dont certains n’hésitent pas à adopter vis à vis de l’APEEMME un comportement consumériste très dans l’air du temps, du tout gratuit.

Il nous faudra aussi du sang neuf dans l’association ; c’est essentiel pour rester à l’écoute de tous les besoins, de toutes les attentes, et pour assurer le renouvellement du bureau et du conseil d’administration. Là encore, ça bouge, et la relève doit être préparée.

Pour être crédibles, utiles, reconnues, les associations ont de plus en plus besoin de compétences, de savoir-faire. Jusqu’à présent, nous avons su garder une équipe suffisamment nombreuse pour que la charge de travail soit raisonnable pour ceux qui ont accepté des responsabilités au sein de l’association. Naturellement, on se pose en général la question de savoir ce qu’apporte l’association. Tout membre adhérent se doit à l’inverse de se poser la question : que puis-je personnellement apporter à l’APEEMME ? du temps, un réseau de connaissances, des compétences techniques, commerciales, de communication, des tuyaux, des bons plans…Et plus on est de fous eek, plus on rit !

Vous l’avez compris, nous avons besoin de membres actifs, et nous voulons continuer à travailler dans la bonne humeur smile, en bon entendement avec nos interlocuteurs, et à donner du plaisir au plus grand nombre, si possible en musique.

Et les enfants nous le rendront bien. tongue